La terre revient à Sarcelles
Diplôme de paysagiste DPLG à l’École Nationale Supérieure du Paysage de Versailles.
Étude territoriale sur l’agriculture urbaine des espaces ouverts de la banlieue nord parisienne.
Le développement de l’agglomération parisienne s’est très souvent fait au détriment des terres agricoles selon un mode radioconcentrique. Les grands ensembles notamment, ont souvent pris place sur des plateaux agricoles fertiles. Aujourd’hui, de nombreux acteurs du territoire (dont les agriculteurs eux mêmes) se posent la question de l’avenir des espaces agricoles restants. L’agriculture est une richesse : économique bien sur, mais aussi culturelle. Mais face au marché du foncier, les terres cultivées ne font pas le poids. Pourtant, la présence d’une agriculture de proximité forte et viable, aux produits vendu directement chez le producteur pourrait être d’un grand bénéfice pour la ville (réduction des coûts, meilleure qualité et connaissance de la production, rapport social, engagement citoyen…). Comment alors revaloriser la valeur des terres agricoles?
Les espaces de la banlieue du nord de Paris recèlent une quantité insoupçonnée d’espace non bâti en état d’abandon. Le projet propose leur transformation en parcs agricoles, formant un réseau d’espace ouvert connectant l’hyper-centre parisien avec son espace agricole. Un zoom sur un des parcs agricoles permet de montrer comment les toponymes, le parcellaire ancien et la géographie peuvent être support d’identité et guider le dessin.